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Les cartes

Biodiversité

pollution de l'air

La pollution de l’air, issue principalement des transports, de l’industrie, du chauffage et de l’agriculture intensive, exerce une pression croissante sur la biodiversité, tant végétale qu’animale.


Les polluants atmosphériques comme les oxydes d’azote, le dioxyde de soufre, l’ammoniac, l’ozone troposphérique et les particules fines altèrent la qualité de l’air, mais aussi des sols et des eaux par dépôt. Ces substances peuvent modifier la chimie des écosystèmes, en acidifiant les sols, en perturbant les échanges gazeux des plantes ou en appauvrissant la diversité microbienne.


Les végétaux sensibles voient leur croissance réduite, leur floraison perturbée et leur résistance aux maladies diminuée. Les animaux, quant à eux, subissent les effets de la pollution sur leur habitat, leur alimentation et leur santé, notamment via l’altération des plantes nourricières, la contamination des proies ou les difficultés respiratoires chez certaines espèces.


L’ozone, en particulier, nuit à la photosynthèse et à la productivité des plantes sauvages comme cultivées. À long terme, la pollution de l’air contribue à l’homogénéisation des écosystèmes, favorisant quelques espèces tolérantes au détriment d’une richesse biologique plus équilibrée.


La réduction des émissions polluantes, la transition énergétique et le développement de modes de production plus propres sont indispensables pour préserver la diversité du vivant et maintenir les fonctions écologiques des milieux naturels.

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